Lors d’un récent party d’anniversaire, alors que tout l’monde levait leur verre à la santé du jubilé, je remarque, installé à une autre table, quatre jeunes les yeux rivés à leur téléphone intelligent (les téléphones ordinaires étant préhistorique pour eux) et totalement «absents» du lieu où ils se trouvaient physiquement.

Notre nouvelle génération interagit socialement en groupe mais pas ensemble. Aujourd’hui on communique en textant. Le mobile est devenu, et deviendra pour cette nouvelle génération, le moyen de communication privilégié pour être présent socialement. Maintenant qu’en est-il du côté commercial?

Être là où ça se passe

Les gurus du marketing nous répètent sans cesse d’être présent là où sont les clients. Bien logique, mais encore faut-il que nos entreprises Canadiennes et Québécoise s’y trouvent.

D’abord, rappelons qu’en 2013, 6 Canadiens sur 10 ont accédé à Internet au moyen d’un mobile et la majorité utilise son téléphone intelligent pour accéder à Internet (82%).

Fait intéressant, selon Statistique Canada, plus de 50% de la population canadienne en ligne a utilisé Internet afin de commander un bien ou un service en 2012. Aux États-Unis, seuls 33% de la population l’ont fait.

Également, 64% se sont adonnés au furetage en ligne, ce qui consiste à rechercher un produit en ligne avant d’en faire l’achat en magasin. Les mobiles soutiennent aussi le magasinage de la population canadienne – 30% de celle-ci a indiqué qu’elle utilisait ce type d’appareil pour faciliter ses achats en magasin.

Finalement, selon le CEFRIO, les achats en provenance d’appareils mobiles sont passés de 8%, en 2012-2013, à 21% des transactions analysées en 2014-2015.

Exode des achats en ligne

Les détaillants en ligne américains bien établis (comme Amazon, J. Crew, L.L. Bean, etc.) ont réussi à attirer la clientèle canadienne. Cela explique le nombre élevé de Canadiennes et de Canadiens qui magasinent en ligne même si le marché du commerce électronique national est relativement peu développé.

De fait, ce sont les sites Web de détaillants américains qui engrangent 2 des 3 dollars dépensés en ligne par la population canadienne.

Pour faire en sorte que le Canada soit un leader concurrentiel numérique de catégorie mondiale, des améliorations doivent être apportées à la PME canadienne et à sa présence en ligne. Seulement 45,5 % des entreprises Canadiennes ont un site Web et il semblerait que le ¾ n’ont pas de site mobile.

Si je repense à mes 4 jeunes concentrés sur leur mobile, je me demande bien s’ils seront de ceux qui pousseront nos PME à aller de l’avant pour les sauver de l’exode des achats en ligne made in Canada et Québec.

Vous voulez savoir si votre entreprise est mûre pour le commerce électronique?  contactez-moi.

 

Crédit photo : fastblink.com

Sources :
http://cira.ca/factbook/2014/fr/the-canadian-internet.html
http://www.comscore.com/Insights/Presentations-and-Whitepapers/2015/2015-Canada-Digital-Future-in-Focus
http://www.cefrio.qc.ca/projets-recherches-enquetes/commerce-electronique-services-bancaires/iceq-2014-2015/

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